Intervenantes

Isabelle_diakoff.jpegIsabelle Diakoff commence le violon à l’âge de 7 ans, à Genève, où elle poursuit ses études de musique avec Maestro Corrado Romano, figure emblématique. Elle est ensuite sollicitée dans différents orchestres de la région, comme à l’Orchestre de la Suisse Romande et devient titulaire de l’Orchestre de Chambre de Genève (l’OCG), tout en répondant à d’autres sollicitations du milieu musical, en formation d’orchestre ou de musique de chambre, au violon et à l’alto. Elle est actuellement chargée de production à l’OCG et continue à donner des leçons privées de solfège, de violon ou d’alto à des élèves de tout âge, et à se produire en tant que violoniste ou altiste selon les occasions qui lui sont offertes. Elle a rejoint les Soroptimistes en 2021.

Clelia_george.jpgClelia George est née en 2000 et découvre enfant le plaisir de jouer du piano auprès de Claire-Lise
Mérillat, une passion qui grandit pendant ses années de gymnase et sa formation pré-professionnelle chez Jorge Viladoms au conservatoire de Lausanne.
Elle commence ses études à la Haute école de Musique de Lausanne avec Christian Favre et obtient son bachelor of Arts en 2022. En 2024, elle termine son master de pédagogie dans la classe de piano d’Igor Chetuev et poursuit actuellement sa formation de pianiste accompagnatrice auprès de Silvia Fraser et Todd Camburn. Clelia cultive une curiosité particulière dans les domaines de l’accompagnement, la musique de chambre et le chant, parallèlement à son enthousiasme pour
l’enseignement du piano.

Irene_Minder_Jeanneret.jpegIrène Minder-Jeanneret est musicologue, traductrice et joue du violon. La musique en Suisse constitue son champ de recherche prioritaire ; elle privilégie une approche systémique et genrée. Sa thèse de doctorat porte sur la vie musicale à Genève au début du XIXe siècle et la compositrice et pianiste Caroline Boissier-Butini. Elle est l’autrice d’une biographie de la compositrice fribourgeoise Caroline Charrière, préside l’Association Caroline Charrière et a initié le premier Dictionnaire de la musique en Suisse.

Bachetta_red.jpgNée à Neuchâtel, 
Catherine Pillonel Bacchetta a effectué ses études de chant auprès de Katharina Begert à la Haute école de musique de Lausanne.
Elle se produit régulièrement en qualité de soliste, en concert, en récital ou dans le domaine de l’oratorio, où sa collaboration avec Michel Corboz lui a permis de prendre part à de nombreux festivals et événements d’envergure internationale.
Elle se consacre avec un égal bonheur à un répertoire des plus éclectiques, de la Renaissance au contemporain (« Pierrot Lunaire » de Schoenberg, œuvres de Berio, Cage, Kurtag…), et s’engage également pour la valorisation du patrimoine musical suisse, en duo avec le pianiste Adalberto Maria Riva. Depuis 2007, Catherine Pillonel Bacchetta enseigne le chant au Conservatoire de Lausanne.

Donatella-Benjamin-Ninghetto-Sorptimist-International-150x150.jpgDonatella Benjamin-Ninghetto. Traductrice et interprète parlementaire de formation, diplômée du Graduate Institute en Études du développement, elle a travaillé pendant 15 ans dans des multinationales avant de poursuivre sa carrière dans l'administration publique. Soroptimiste depuis plus de 30 ans au sein du Club Genève-Fondateur, elle y a recouvert toutes les charges. Aujourd'hui elle est également une des représentantes de Soroptimist International auprès des Nations Unies à Genève, trésorière du Comité ONG de la Commission de la Femme et du Comité des ONG sur le Vieillissement.

jozefowski_jolanta.jpgAprès des études à l’Académie de médecine de Varsovie, Jolanta Jozefowski
 prend le chemin de l’exil pour la Suisse et doit reprendre avec un grand courage tout son cursus qu’elle achève brillamment en 1993 avec l’obtention d’un doctorat en médecine de l’Université de Lausanne. Spécialisée en gynécologie obstétrique (FMH), elle exerce dans sa pratique privée et une clinique du canton du Tessin depuis 1994. Membre très active et impliquée du Soroptimist International, elle a longtemps été gouverneure et vient d’être nommée présidente pour la période 2025-2026. Ses intérêts en dehors du travail et du monde soroptimist, sont les voyages, la musique jazz et la grande curiosité des personnes. Son motto : « Impossible n’existe pas ».

Sandra_coulibaly.jpgEngagée, polyvalente et passionnée par la coopération internationale, la culture et les arts, Sandra Coulibaly Leroy, de nationalité ivoirienne, française et suisse, a accompli toute sa carrière dans la haute fonction publique internationale tout en ayant initié une carrière de violoniste classique. Sandra est également présente dans le champ de la poésie. Ses poèmes ont été édités régulièrement et, pour certains, retenus pour lecture, lors de manifestations prestigieuses (Mairie NY, Nations-Unies Genève, etc.). 

sauron.jpegVéronique Anne Sauron dispose d’une triple formation en droit des affaires, terminologie et traduction. Elle enseigne la traduction juridique de l’anglais et de l’espagnol vers le français et assure la direction de mémoires à la faculté de traduction et d’interprétation de l’université de Genève. Elle donne régulièrement des cours à des professionnel-les de la traduction pour le compte d’organisations internationales (ONU) et d’associations nationales (Société française des traducteurs). Parallèlement à ces activités, elle enseigne le français à des étudiants inscrits au programme de cours à l’étranger de l’Université de Boston, qui regroupe diverses universités parmi lesquelles Duke, Lafayette, Cornell, UCLA et Boston depuis une vingtaine d’années. Ce cours permet à des débutant-es de découvrir la langue et la culture francophone dans tous ses aspects, avec un accent sur la langue française telle qu’elle est parlée aujourd’hui.

Delphine_de_Candolle.jpegLa Société de Lecture, centre culturel et littéraire au cœur de la vieille ville de Genève, a été durant 25 ans la seconde maison de Delphine de Candolle. Ella a grandi avec elle et l’a faite grandir. En 2009, elle reçoit le grand prix du rayonnement de la langue et de la littérature française de l’Académie française et en 2022 la distinction d’Officier de l’ordre des arts et des Lettres du ministère français de la Culture. Avant la littérature, qui est une passion de même que la montagne, Delphine de Candolle s’est occupée de théâtre et de danse au sein de la Fondation pour la culture, Pro Helvetia. Diplômée en sciences politiques de l’Université de Genève et en langue et culture espagnoles de l’Université de Barcelone, elle a également obtenu un brevet fédéral en relations publiques. Elle fut membre du Conseil de Fondation pour l’écrit du Salon du livre et du Théâtre Am Stram Gram. 
 

Caroline_Couteau.jpegAprès un master de lettres en littérature française, Caroline Coutau est assistante de sémiologie à l’Université de Genève et critique de danse contemporaine au Journal de Genève. Elle vit une année à New York, une année à Madrid et deux ans à Jérusalem. Ces séjours sont déterminants. La lecture et les voyages la forment autant que ses études littéraires. Elle entre aux éditions Zoé en mai 2008, en est la directrice depuis 2011. Présidente de Livresuisse entre 2019 et 2023, elle reçoit en 2021 le Prix culturel Leenaards.

Marion Muller-Collard.jpegMarion Muller-Colard est romancière et essayiste française. Titulaire d'un doctorat obtenu en 2006 à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, elle a consacré ses années de recherche à une étude du livre biblique de Job. Elle a été membre du Comité consultatif national d’éthique (France) de 2017 à 2021 et dirige les éditions Labor et Fides depuis 2022. 

Catherine Rebord.jpgCatherine Rebord,
 
longtemps responsable de communication dans de grandes institutions publiques (UNIL et CHUV) et entreprises (Patek Philippe), devient chef de projet web à l’IHEID, avant de travailler pour Unidistance en qualité de chef d’équipe et de responsable de département. Elle s’engage ensuite plusieurs années pour le BPW (Business & Professional Women) qui défend les intérêts des femmes actives dans le but d’améliorer leur participation économique et politique. Elle sera par la suite la responsable internet et réseaux sociaux de l’Association Défense du français, dont elle prend la vice-présidence en 2023, année de publication de son roman intitulé Léa : L’errance des mots.

sylviane_dupuis.jpegSylviane Dupuis est poète, auteure de théâtre et essayiste. Elle a enseigné la littérature de langue française au collège Calvin et à la Faculté des lettres de Genève. Prix de poésie C. F. Ramuz 1986 et Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre 2004, elle reçoit en 2012 les Palmes académiques (France). Elle a publié sept livres de poèmes, six pièces de théâtre (dont La Seconde Chute, traduite et jouée en plusieurs langues), des essais et plus de quarante études critiques sur la poésie et la littérature. 

bri.jpgAprès une scolarité à Genève, Brigitte Mantilleri étudie en Allemagne où elle obtient un Magister à la Faculté des lettres de l’Université de Hambourg. Longtemps journaliste, presse écrite et radio, elle bifurque et dirige le service communication du Conseil d’État genevois avant de prendre, en 2008, le poste de directrice du Service égalité de l’Université de Genève. Elle le développe, lui confère un ancrage national et international et met sur pied de nombreuses campagnes de sensibilisation sur les stéréotypes, le harcèlement et les rôles modèles. Pour en savoir plus,  voir (https://www.unige.ch/rectorat/egalite/). Elle est également autrice de plusieurs livres. Elle a présidé l’Union suisse du Soroptimist International (2020-2022) et est actuellement consultante indépendante.

Elisabeth_Parmentier.jpgThéologienne protestante et germaniste, 
Elisabeth Parmentier
 
est depuis 2015 professeure à la Faculté de théologie de l’Université de Genève, chaire Irène Pictet. Doyenne depuis 2021. Auparavant professeure à la Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg. Parmi ses publications : Pierrette Daviau, Elisabeth Parmentier et Lauriane Savoy, Une bible des femmes, Labor et Fides, 2018 ; Denis Fricker, Elisabeth Parmentier, Une Bible. Des hommes, Labor et Fides, 2021

decadree.jpgD’une expérience professionnelle de dix ans en gestion associative et en conduite de projets socioculturels, le parcours d’Aurélie Hofer s’articule autour d’actions inclusives, de promotion de la diversité et de lutte contre les discriminations. Diplômée d’un master en études du monde arabe et musulman, les questions de genre sont au cœur de ses réflexions, notamment lorsqu’il s’agit de visibiliser et d’augmenter le pouvoir d’agir. Au sein de l’institut Décadrée, elle est responsable des questions de représentation et d’invisibilisation des femmes dans les médias.

Marie-Gabrielle Cajoly.jpegMarie-Gabrielle Cajoly est directrice exécutive de l’Institut « A Ciel Ouvert » et présentatrice TV sur Léman Bleu. Diplômée de Science Po, du CELSA et de l’IMD, elle cumule plus de 20 ans d’expérience en communication, responsabilité sociale et philanthropie dans les secteurs privé, public et académique. Elle dirige des partenariats multi-sectoriels qui favorisent la collaboration entre le monde lucratif et non lucratif dans le cadre de projets innovants ayant un impact positif sur la société. Passionnée par les enjeux d’économie locale et internationale à l’ère du développement durable, elle est engagée en matière de diversité et d’inclusion, notamment des femmes. Soroptimiste depuis 8 ans, elle est past-présidente du Club SI Genève-Rhône et past-vice présidente de l’Union Suisse SI.

manzini.jpegSylvie Manzini a une riche expérience bancaire de plus de 20 ans, tant dans le crédit que la gestion de fortune. Elle est actuellement gérante dans une société indépendante. Elle est aussi engagée dans la vie associative, comme présidente bénévole de la Fondation Caritas-Genève et vice-présidente de l’Association Caritas-Genève. À ce titre, elle siège comme membre au Secodev, association active dans la coopération et le développement. Elle a rejoint les Soroptimistes fin 2021. 

Ken_Bugul.jpgKen Bugul, qui signifie « Personne n’en veut » en wolof, langue parlée au Sénégal, est le pseudonyme de Mariètou MBAYE, une femme de lettres sénégalaise. Son œuvre est nourrie de riches et souvent douloureuses expériences entre l’Afrique et l’Occident. Son père âgé de 85 ans à sa naissance, la séparation d’avec sa mère quand elle n’avait que cinq ans, son aliénation avec l’école coloniale française assimilationniste, sa désillusion à son arrivée en Occident et la perte de ses repères (Le Baobab Fou), sa liaison avec un bourgeois blanc violent (Cendres et Braises), son mariage à son retour tourmenté à ses origines avec un sage traditionnel, dont elle devient la vingt-huitième épouse (Riwan ou le Chemin de sable). Son œuvre autobiographique est associée à une démarche thérapeutique et à la construction de soi. Ses livres suivants continuent de questionner les rapports entre le Nord et le Sud, la place des femmes dans les sociétés occidentales et africaines, la perte des racines dans les processus d'aliénation, la place de l’Islam, entre autres.  Les livres de Ken Bugul, une douzaine, sont rédigés en français, encore langue officielle du Sénégal, et sont traduits dans plusieurs pays. 

Ananda_Devi.jpgNée à l’île Maurice, Ananda Devi est remarquée très tôt en remportant à l’âge de 15 ans, un prix littéraire international pour une nouvelle intitulée « La Cité Attlee ». Ce fut le début d’une carrière de cinq décennies au cours de laquelle elle devient une voix majeure de la littérature de langue française. Ses livres publiés, entre autres par les éditions Gallimard et Grasset, sont traduits en une douzaine de langues. 

Décorée par la République de Maurice, nommée Officier des Arts et des Lettres (France), elle a reçu le Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises de l’Académie française. En 2020, l’Université de Silésie, en Pologne, lui confère un doctorat honoris causa pour son travail littéraire. En 2023, elle reçoit le Prix de la Langue Française de la ville de Brive et en 2024 le Prix Neustadt des Etats-Unis, considéré comme l’un des prix littéraires les plus importants. 

Leila_Tauil.jpgTitulaire d’un doctorat en Philosophie et Lettres et membre du Parlement des écrivaines francophones, Leïla Tauil est notamment spécialiste du statut des femmes musulmanes, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et laïques. Elle est l’autrice, entre autres, des livres : Les femmes dans les discours fréristes, salafistes et féministes islamiques : une analyse des rapports de force genrés, 2020 ; Féminismes arabes : un siècle de combatLes cas du Maroc et de la Tunisie, 2018. 

CorinneJacquet.jpgCorinne Jaquet écrit depuis trente ans des ouvrages sur l’histoire criminelle de Genève, sa ville natale. Elle a signé douze romans policiers, des nouvelles policières et des ouvrages pour la jeunesse. Elle fonde en 2021 les Éditions du Chien Jaune. Elle y crée en 2022 une collection « Faits divers suisses » qui compte deux volumes à ce jour. Avec son dernier roman En finir avec ton enfance, elle change de style et offre aux lecteurs une histoire personnelle et pleine d’émotion qu’elle gardait en elle depuis longtemps.  

paola_tedeschi.jpgPaola Tedeschi

Spécialisée en art suisse moderne et contemporain, elle est commissaire d’exposition, chercheuse et autrice de plusieurs publications. En tant que traductrice littéraire, elle se consacre surtout à la traduction d’essais ; avec les éditions Paginauno (Milan) et dans le cadre d’un projet visant à introduire l’œuvre d’écrivaines suisses romandes auprès du public italophone, elle coordonne à présent la traduction en italien des romans d’Alice Rivaz.